vendredi 25 décembre 2009

j'ai pas les mots




Il est de ces evenements qui sortent tout le reste de nos pensées.
Certaines circonstances qui nous stoppent net dans notre lancéé.
Il est de ces realités qu'on etait pas prêts à recevoir.
Et qui rendent toutes tentatives de bien-être illusoires.
J'ai pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur.
J'ai lu au fond de tes yeux ce que signifiait le mot "malheur".
C'est un souvenir glacial, comme ce soir de decembre.
Où tes espoirs brulants, on laissé place à des cendres.
J'ai pas trouvé les mots pour expliquer l'innexplicable.
J'ai pas trouvé les mots pour consoler l'inconsolable.
Je n'ai trouvé que ma main, pour poser sur ton epaule.
Attendant que les lendemains se depechent de jouer leur rôle.
J'ai pas les phrases miracles qui pourraient soulager ta peine.
Aucune formule magique, parmi ces mots qui saignent.
Je n'ai trouvé que ma presence pour t'aider à souffrir.
Et constater dans ce silence, que ta tristesse m'a fait grandir.
J'ai pas trouvé le remede pour reparer un coeur brisé.
Il faudra tellement de temps avant qu'il puisse cicatriser.
Avoir vecu avec elle et apprendre à vivre sans.
Elle avait ecrit quelquepart que tu verserais des larmes de sang.
Tu as su rester debout, et je t'admire de ton courage.
Tu avances la tête haute, et tu traverses cet orage.
A côté de ton epreuve, tout me semble derisoire.
Tout comme ces mots qui pleuvent, que j'ecris sans espoir.
Pourtant les saisons s'enchaineront, saluant ta patience.
En ta force et ton envie, j'ai une totale confiance.
Tu ne seras plus jamais le même, mais dans le ciel, des demain.
Son etoile t'eclairera, pour te montrer le chemin.



mercredi 26 août 2009

les passantes






Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulut rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
A ces timides amoureuses
Qui restèrent silencieuses
Et portent encor votre deuil
A celles qui s'en sont allées
Loin de vous, tristes esseulées
Victimes d'un stupide orgueil.
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir